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10 conseils pour s’installer à Montréal 

Deux voyageuses sur la bord du belvédère Kondiaronk à Montréal

Dans cet article:

Enfin! PVT ou visa d’études en main, tu es prêt à vivre ton rêve. Montréal. Mais attention ! On a beau partager une langue, rien n’est comme à la maison. L’Amérique, c’est dépaysant! Voici quelques conseils d’amis pour t’aider à construire ta nouvelle vie. 


 

1. Avant tout, mets-toi un toit sur la tête

L’auberge Saintlo Montréal est ton camp de base idéal au cœur du centre-ville. Les lits sont abordables, avec toutes sortes de rabais pour les longs séjours, et le staff, ultra sympathique, t’accompagnera dans tes premiers pas à Montréal.

2. Fais-toi des amis

Choisir l’auberge, c’est choisir les rencontres. Saintlo Montréal accueille tout plein de gens qui, comme toi, débutent leur aventure montréalaise. Aux activités de l’auberge, tu rencontreras de nouveaux amis tout en découvrant la ville : peut-être ton prochain coloc, ta nouvelle meilleure amie, ou encore l’amour de ta vie, qui sait? C’est plus fréquent qu’on croit!

être un humain relativement fonctionnel devrait suffire pour trouver du boulot.

3. Apprends à faire du vélo

Le métro c’est bien, mais le vélo permet de connecter A à B, et tout ce qu’il y a entre les deux… Tu connaîtras vite Montréal et ses pistes cyclables comme le fond de ta poche! Pas de vélo? Pas de problème : les Bixis en libre-service sont partout.

Voyageuses à vélo

4. Traîne au bar de l’auberge, et à la tournée des bars

Pour exactement les mêmes raisons. Et parce que Montréal est une ville qui aime faire la fête.

Trois voyageurs au bar de l'auberge
Deux voyageurs qui rient au bar de l'auberge

5. Les choses plates

Plate – toujours avec un « e » – veut dire ennuyant. (On dit aussi poche.) Comme dans ouvrir un compte de banque, rechercher un forfait cellulaire, demander un numéro d’assurance sociale, s’inscrire à l’assurance maladie ou à l’université, etc.

On te suggère de faire toutes ces choses poches, mais nécessaires, avec tes nouveaux amis. L’entraide, le support moral, les avis externes, les expériences partagées et plusieurs cerveaux travaillant ensemble pour trouver les bons plans rendront le processus beaucoup plus léger.

6. Les petits deuils, les découvertes, les ajustements, les nouveaux repères…

Les choses les plus banales à la maison peuvent être totalement différentes ailleurs. La liste serait infinie, mais voici, en vrac, quelques faits uniques à Montréal :

Les gens font la queue pour attendre l’autobus. Les Québécois aiment moins la confrontation que les Français. Les gens se tutoient, et tu finiras par capter l’accent et ses intonations. Le nord montréalais tangue vers l’ouest : c’est la direction opposée au fleuve. Le boulevard Saint-Laurent divise l’est et l’ouest (montréalais). Les forfaits téléphone coûtent une fortune, tout comme le bon vin, le fromage et les charcuteries. Les taxes ne sont jamais comprises dans les prix, le pourboire non plus. La pharmacie est un véritable magasin général. Les chips au ketchup, sans commentaires. Le pita shish taouk est le kebab local. Les rues sont longues et les distances exprimées en minutes. Les travaux routiers sont permanents, et les routes, éternellement défoncées.

7. Trouver un emploi

Avec la pénurie de main-d’œuvre qui sévit présentement, être un humain relativement fonctionnel devrait suffire pour trouver du boulot.

Si l’hôtellerie et le tourisme t’intéressent, jette un coup d’oeil à nos offres d’emplois!

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Groupe de gens qui marche au parc du Mont-Royal

8. Va jouer dehors

Cours les nombreux festivals. Admire le paysage portuaire du Village au Pied-du-Courant, les pieds dans le sable. Danse en plein air au Piknic Électronik, ou aux tams-tams du mont Royal, une véritable institution. Fais des pique-niques dans les parcs de la ville, ce sont les salons d’été des montréalais. Prends de longues marches sous les feuilles d’automne…

…tu l’auras compris, l’été est court et l’hiver est long, très long. Quand tu goûteras ton premier printemps montréalais et sa fébrilité si particulière, tu comprendras.

9. Apprivoiser l’hiver

Puisqu’on adore parler température, voici quelques conseils pêle-mêle pour survivre à l’hiver.

Ciel radieux = froid extrême. Première inspiration, un matin glacial, et tes poils de nez s’éveilleront. Les trottoirs déglacés au sel ruineront tes jolies bottes. Tes lunettes? Embuées la moitié du temps. Pour marcher sur la glace : déposer le pied sans jamais pousser du talon, comme un pingouin…ou une geisha. Apprends à aimer les sports d’hiver. La technique des pelures d’oignons (ou multicouche) permet de réguler ta température corporelle – le métro est un sauna toute l’année. Si tu portes ton Canada Goose en octobre, on te pointera du doigt dans la rue.

Deux personnes qui marchent à Montréal l'hiver

10. Trouver un appartement

Quand des histoires de ronflements menaceront tes nouvelles amitiés, il sera temps de laisser l’auberge pour un logement permanent. Dépassé le 1er juillet, la journée québécoise du déménagement, les appartements complets à louer se font plus rares. Trouver une colocation devrait être plus facile.

Tes meilleures chances sont sur un des nombreux groupes Facebook de PVTistes, d’associations étudiantes, de colocations ou de chambres à louer, d’échanges d’appartements ou de cession de bail. Sinon, il y a les petites annonces de Kijiji, sans compter le très efficace bouche à oreille, et celui de tes nouveaux amis!

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